Histoire
Bienvenue à Lublé
🏰 Histoire de Lublé
Située au cœur de la Touraine, dans le département de l’Indre-et-Loire, la commune de Lublé est un village rural à l’identité ancienne et préservée. Son territoire, marqué par l’agriculture, les vallons et les chemins de campagne, offre un cadre de vie paisible qui a traversé les siècles.
📜 Origines et premières mentions
Lublé apparaît dans les textes anciens dès le XIIIᵉ siècle.
En 1242, le village est mentionné sous le nom de « Capella de Lubleio », ce qui fait référence à la présence d’une chapelle autour de laquelle s’est développé le premier noyau d’habitat.
Au fil des siècles, le nom évolue (on retrouve parfois Lubli), avant de devenir définitivement Lublé au XVIIIᵉ siècle, comme l’atteste la Carte de Cassini.
🛡️ Lublé au Moyen Âge
Jusqu’à la fin du XVe siècle, Lublé dépendait de la puissante famille de Bueil, très influente en Touraine.
À cette époque, le village faisait partie d’un ensemble de petits fiefs ruraux structurés autour des terres agricoles et de la paroisse.
Sur le plan religieux, Lublé était un prieuré-cure dépendant de l’Abbaye de Bourgueil, ce qui témoigne de sa place dans l’organisation ecclésiastique de la région.
Le plus ancien registre paroissial conservé date de 1587, preuve d’une continuité de vie et d’administration depuis plusieurs siècles.
👑 Du XVIIᵉ siècle à la Révolution
En 1666, le territoire de Lublé est rattaché au duché de La Vallière, important domaine nobiliaire de Touraine.
Sous l’Ancien Régime, la commune reste un village rural vivant au rythme des activités agricoles, élevages et cultures céréalières.
🧑🌾 Lublé aux XIXᵉ et XXᵉ siècles
Comme de nombreux villages ruraux français, Lublé a connu d’importantes transformations :
modernisation de l’agriculture,
évolution des exploitations,
baisse puis stabilisation de la population,
apparition des chemins vicinaux et des premiers services publics.
La commune a su conserver son authenticité tout en s’adaptant aux besoins modernes.
🏡 Lublé aujourd’hui
Avec environ 144 habitants, Lublé demeure un village paisible, apprécié pour son paysage naturel, son calme et son cadre de vie.
Membre de la Communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire, la commune continue de préserver son patrimoine tout en développant ses services et projets pour l’avenir.
Lublé incarne aujourd’hui la douceur de vivre tourangelle, entre histoire, nature et simplicité.
🌿 Patrimoine de Lublé
L’église est le monument historique classé de la commune.
Elle date du XIᵉ siècle, avec une campagne de construction ou de rénovation au premier quart du XVIIIᵉ siècle (vers 1718). L’édifice se caractérise par une nef unique, un chœur voûté, une abside semi‑circulaire, et un petit clocher en charpente sur le chœur.
À l’intérieur, on trouve un retable du XVIIIᵉ siècle comportant plusieurs statues, ainsi que des éléments classés — statues anciennes, œuvres religieuses.
Le Moulin de Maulne est un ancien moulin à eau situé sur la rivière La Maulne, qui traverse la commune. Historiquement, plusieurs moulins — dont le moulin aux Moines, le moulin de Radouère, le moulin de Riche-Bouhier — structuraient l’activité meunière du territoire.
Le moulin aux Moines, cité dès le XVe siècle puis reconstruit au XVIIIᵉ, a cessé son activité en 1960.Aujourd’hui, le Moulin de Maulne a été restauré et transformé en hébergement/gîte — ce qui permet de valoriser le patrimoine tout en assurant une nouvelle vie au bâtiment.
💡 Même si la meunerie a disparu, ces moulins témoignent de l’histoire rurale et industrielle de la commune, et participent à son identité patrimoniale.
La voie ferrée qui allait de Château-du-Loir à Saumur, via Château-La-Vallière, passait par Lublé, où il y avait, au Tanchet , une gare, qui existe encore.
Le manoir de La Cour, dans lequel fut installé l’hôpital et qui fut démoli en 1831, il ne reste que les deux tours d’entrée.
Il est un peu à l’écart, à l’ouest du bourg, sur le Ruisseau du Gros-Puits, a été construit en 1872.
Il a été installé au 19ème siècle, à Lassy . Il a conservé son mécanisme mais n’a plus ses ailes ; il a été restauré en 2017.
Ce manoir du 19ème siècle (auquel on ne peut pas accéder) appartint au général Jules Chanoine (1835/1915), ministre de la guerre en 1898, lors de l’affaire Dreyfus. .
